a

Menu

Gestion territoriale

Accueil > Tsunamis > Gestion territoriale

Phénomène

Les aléas

Historique

Se protéger

Gestion Territoriale

Menu

 

Plan de prévention des risques naturels

Dispositif de surveillance

Technique de prévention et protection

Outils de prevention et protection

Gestion de crise

Les plans de prevention des risques naturels
 

En Martinique, la gestion des risques naturels repose sur les Plans de Prévention des Risques Naturels (PPRN), qui délimitent les zones où la construction est réglementée en fonction des niveaux d’aléas identifiés. Ces plans jouent un rôle crucial dans la réduction de la vulnérabilité des habitations et des infrastructures, en orientant l’aménagement du territoire de manière à préserver la sécurité des personnes et des biens. Les autorisations de construire dans ces zones exigent une étude de risques approfondie, réalisée par des experts, afin d’évaluer les dangers spécifiques et de recommander des mesures de protection adaptées.

Pour aider les résidents, les promoteurs immobiliers, et les décideurs, la Martinique met à disposition une cartographie interactive des aléas via le site PPR972

L

En cas de séisme, les données sont acquises par différents opérateurs sismiques régionaux tel que, les Observatoires Volcanologiques et Sismologiques de Martinique et de Guadeloupe de l’IPGP pour les îles françaises des Antilles.

L

Le centre d’alerte aux tsunamis pour la Caraïbe est celui d’Hawaï. Il récupère les données des réseaux sismiques afin de localiser le séisme, d’estimer sa magnitude.

L

Il émet alors un premier message d’information ou d’alerte vers les autorités de chaque île/pays en charge de la sécurité civile.

L

Le centre d’alerte modélise ensuite le possible tsunami qui pourrait être généré par un fort séisme. Il intègre les données provenant du réseau régional marégraphique pour contraindre ses modèles. Pour la Martinique, la CTMl et le SHOM sont les opérateurs marégraphiques (pour la Guadeloupe, c’est l’OVSG-IPGP et le SHOM).

L

Le centre d’alerte d’Hawai lance ensuite si nécessaire une alerte à un organisme national, Météo France pour la France.

Dispositif de surveillance
 

La détection d’un tsunami met en jeu l’interaction de différents opérateurs.

  1. En cas de séisme, les données sont acquises par différents opérateurs sismiques régionaux tel que, les Observatoires Volcanologiques et Sismologiques de Martinique et de Guadeloupe de l’IPGP pour les îles françaises des Antilles.
  2. Le centre d’alerte aux tsunamis pour la Caraïbe est celui d’Hawaï. Il récupère les données des réseaux sismiques afin de localiser le séisme, d’estimer sa magnitude.
  3. Il émet alors un premier message d’information ou d’alerte vers les autorités de chaque île/pays en charge de la sécurité civile.
  4. Le centre d’alerte modélise ensuite le possible tsunami qui pourrait être généré par un fort séisme. Il intègre les données provenant du réseau régional marégraphique pour contraindre ses modèles. Pour la Martinique, la CTMl et le SHOM sont les opérateurs marégraphiques (pour la Guadeloupe, c’est l’OVSG-IPGP et le SHOM).
  5. Le centre d’alerte d’Hawai lance ensuite si nécessaire une alerte à un organisme national, Météo France pour la France.
Technique de prévention et protection

La mise en place de systèmes d’alerte et d’évacuation et l’aménagement du territoire sont des orientations à prendre. Dans certaines zones à risque modéré, une modification des aménagements et des dispositions constructives pourraient être envisagées. En outre, la préservation des protections naturelles face au risque de submersion, comme par exemple les zones de mangrove ou les récifs coralliens, est fondamentale pour diminuer l’impact d’un tsunami potentiel.

Outils de prévention et protection
 
Caribe Wave

CARIBE WAVE est l’exercice tsunami annuel du Groupe Intergouvernemental de Coordination pour le Système d’Alerte aux Tsunamis et Autres Risques Côtiers pour les Caraïbes et les régions adjacentes (ICG/CARIBE-EWS) de la Commission Océanographique Intergouvernementale (IOC) de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culturelle (UNESCO).
Une équipe spéciale CARIBE-EWS CARIBE WAVE est responsable de la conduite globale de l’exercice. Le bureau des Caraïbes du Centre international d’information sur les tsunamis de la NOAA/UNESCO IOC sert de coordinateur de l’exercice avec le Centre d’information des Caraïbes sur les tsunamis. Les acteurs régionaux de la gestion de crise (CEPREDENAC [Centre de Coordination pour la Prévention des Catastrophes Naturelles en Amérique Centrale], CDEMA [Agence Caribéenne de Gestion des Urgences en cas de Catastrophes], et EMIZA [Etat-Major Interministériel de Zone Antilles]) contribuent également à la bonne conduite de l’exercice.
Le but de cet exercice est de valider et de faire progresser les efforts de préparation aux tsunamis dans les Caraïbes et les régions adjacentes.

Plus d’information ici :

Gestion de crise
 

Après réception du signal par les autorités, la partie descendante de l’alerte est mise en place. Cela se traduit par :

  1. la réception du message du centred’alerte en Préfecture 
  2. la diffusion massive de l’alertevers les communes avec la mise en route du réseau d’avertisseurs sonores.
  3. l’interruption des programme média afin de diffuser l’alerte.