a

Menu

Les aléas

Accueil > Cyclones > Les aléas

Phénomène

Les aléas

Historique

Se protéger

Gestion Territoriale

Menu

 

Le vent

Les aléas littoraux

Les précipitations

Le vent

Pour les systèmes cycloniques nommés (tempêtes tropicales et cyclone), le vent, qui peut varier très rapidement en intensité et en direction, représente un réel danger. Il est souvent fortement amplifié par l’altitude et les effets de relief et peut provoquer des dégâts considérables sur la végétation, les réseaux (électriques, téléphoniques), les habitations, etc. Il peut aussi arracher et transporter violemment des éléments transformés en projectiles très dangereux.

Avec l’ouragan DEAN de catégorie 2, dans le canal de Sainte-Lucie en août 2007, des rafales de plus de 200 km/h ont été mesurées dans le Sud de la Martinique. Au passage de l’ouragan TOMAS sur le nord de Saint-Vincent, des rafales d’environ 170 km/h ont été mesurées au Morne des Cadets (Fonds St Denis, altitude 510m) alors qu’à l’aéroport, dans la plaine, elles atteignaient difficilement 100 km/h.
Si la vitesse des vents autour du centre est impressionnante (elle peut dépasser les 300 km/h dans les cas extrêmes), le cyclone ne se déplace quant à lui qu’à 20 ou 30 km/h en moyenne.

Les aléas littoraux

Le danger des cyclones vient aussi de la mer, à travers la houle cyclonique, les ondes de tempête et les marées de tempête.

La houle cyclonique

Générée par les vents violents d’un cyclone, peut créer des vagues de plus de 10 mètres, atteignant les côtes bien avant l’arrivée du cyclone, indépendamment de sa trajectoire. Les dégâts varient en fonction de la topographie et de la bathymétrie côtière.
En Martinique, les côtes exposées à l’Est, coté Atlantique, sont relativement protégées par une sorte de plateau « continental » et des récifs coralliens. A l’opposé, le littoral Ouest, coté Caraïbe est beaucoup plus vulnérable car les fonds descendent très vite et aucune protection naturelle n’existe… Au passage de DEAN en 2007, des vagues de plus de 10 mètres ont été mesurées par les houlographes du Canal de Sainte-Lucie et de Basse Pointe. L’Anse Mitan, habituellement calme, a vu déferler de gros rouleaux alors qu’OMAR passait à plus de 500 km au Nord-Ouest.

Les ondes de tempête

Les ondes de tempête, causées par la baisse de pression atmosphérique et l’effet de la houle, provoquent une montée du niveau de la mer pouvant entraîner des inondations par submersion marine.

La marée de tempête

La marée de tempête, qui combine l’onde de tempête avec la marée astronomique, est le phénomène le plus dévastateur, surtout lors des ouragans intenses. En Martinique, bien que rare, ce phénomène pourrait causer des submersions marines dans les zones les plus vulnérables.

Les précipitations

Les cyclones représentent un danger important au regard des pluies très intenses et cumulées qui peuvent avoir des conséquences parfois catastrophiques en termes de dégâts dus aux inondations, coulées de boues ou glissements de terrains.

Un cyclone peut apporter des quantités de 300 à 500 mm de pluie (1 mm = 1 litre d’eau par m²) en 24 heures (record en Martinique avec Dorothy en 1970 avec 570 mm) avec des intensités très fortes dépassant parfois 100 mm par heure.

Les pluies fortes se situent en général à proximité du centre mais certaines bandes spiralées peuvent donner des cumuls remarquables en s’enroulant très loin du centre.

Les pluies fortes se situent en général à proximité du centre mais certaines bandes spiralées peuvent donner des cumuls remarquables en s’enroulant très loin du centre.