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1989 : Cyclone HUGO

Catégorie 5

Le cyclone Hugo fut l’un des plus violents cyclones tropicaux qu’aient connu les Antilles. C’est dans la nuit du 16 au 17 septembre 1989 que le cyclone, alors en catégorie 5, frappe les côtes de l’archipel guadeloupéen, avec des rafales à plus de 300 km/h. Hugo y fait une centaine de blessés et plus d’une dizaine de morts. Il laisse 25 000 personnes sans abri et 35 000 sinistrés.

2007 : Cyclone DEAN

Catégorie 2

Le cyclone DEAN a traversé le centre de l’arc antillais dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 août 2007. De catégorie 2 à l’approche de la Martinique, il générait près de son centre des vents de l’ordre de 160 km/h à 180 km/h avec des rafales dépassant les 200 km/h et dont le centre n’est passé qu’à quelques kilomètres des côtes Sud de la Martinique (15 km de Sainte-Anne). Le mur de l’œil a balayé les régions côtières du Sud de la Martinique entre 4h et 7h du matin le 17 août. Les houlographes de Basse-Pointe et du canal de Sainte-Lucie ont mesuré des vagues moyennes de plus de 10 m avec des vagues maximales à plus de 13 m. Globalement, les dégâts multiples de DEAN ont été estimés entre 400 et 500 millions d’€.

2008 : Cyclone OMAR

Catégorie 2

Née entre le Venezuela et Hispaniola, le 13 octobre, la dépression tropicale se renforce en tempête tropicale OMAR puis en cyclone en se déplaçant lentement en pleine mer des Caraïbes. Repris ensuite dans une circulation rapide d’Ouest en Est, OMAR va accélérer son déplacement selon une trajectoire inhabituelle en direction de l’extrême Nord des Petites Antilles. Il se renforce en catégorie 3 juste avant de passer à proximité immédiate de Saint-Martin.
La Martinique est restée à l’écart des conditions directes de l’événement, toutefois, une houle cyclonique a été engendrée par les vents de secteur ouest. Elle a causé des dégâts localement importants aux Trois-ilets.

2010 : Cyclone TOMAS

Catégorie 2

Le cyclone Tomas, nommé tempête tropicale le vendredi  29 octobre 2010 à 17h, arrive au large de Saint-Vincent le 30, en s’intensifiant au stade de cyclone de catégorie 1 puis en catégorie 2. Durant cette période, les vents les plus forts intéressent l’île de Sainte-Lucie (vent maximal moyen 120 à 160 km/h, rafales 150 à 200 km/h). Tomas a engendré des dégâts considérables par les pluies qui se sont accumulées sur Sainte-Lucie (jusqu’ à 600 mm sur le Sud).

Lorsque le centre du cyclone est au plus près de la Martinique, à 130 km, la vitesse moyenne des vents entre 60 et 86 km/h et les rafales sont le plus souvent de l’ordre de 100 à 110 km/h. 

Les précipitations s’intensifient à l’arrière du centre et les cumuls en 24 heures atteindront 140 à 160 mm, et localement 220 mm sur le sud-est

2011 : Tempête tropicale EMILY

L’île de la Martinique a été placée en « alerte rouge » (vigilance extrême) mardi 2 août en fin de matinée, en raison des pluies et des inondations attendues au passage de la tempête tropicale Emily. Les fortes pluies associées à des sols saturés incapables d’absorber de nouvelles pluies suite à de nombreux épisodes perturbés précédents, causent des inondations parfois importantes. La rivière Lézarde dépasse sa côte d’alerte. Il tombe par exemple sur l’épisode 179 mm à Manzo, 178 mm à la Pagerie et 172 mm à Fort-de-France.

2017 : Cyclone IRMA

Catégorie 5

Saint-Barthélemy et Saint-Martin qui se trouvaient sur la trajectoire directe de l’œil du cyclone et avaient été placées en alerte maximale (violette) ordonnant le confinement des populations. Les deux îles sont dévastées par des rafales de vent à plus de 320 km/h pendant plusieurs heures. La presse télévisée présente des images de chaos: rues ensablées, arbres déracinés, voitures encastrées, petites maisons soufflées ou retournées, etc.

En Martinique à l’inverse, le passage d’Irma durant la nuit du 5 au 6 septembre provoque des dégâts légers. Les rafales de vent et les chutes d’arbres endommagent des lignes électriques, privant environ 2 000 foyers d’électricité (ce qui représente 1 % des foyers martiniquais) et des inondations obligent à la fermeture de quelques services publics.

2017 : Cyclone MARIA

Catégorie 3

Maria devient un cyclone de catégorie 3 le 18 septembre, soit un cyclone majeur, avec des vents de 195 km/h et une pression centrale de 959 hPa. Maria est alors à seulement 95 km à l’est de la Martinique.

Bien que l’œil ne soit passé sur la Martinique (mur de l’œil à environ 45 km dans l’Est de la presqu’île de Caravelle), Maria a causé de graves dommages, avec des vents extrêmement puissants et des pluies torrentielles. L’île a subi des inondations, des glissements de terrain et des destructions d’infrastructures, laissant des milliers de foyers sans électricité.

Les vents n’atteignent pas la force d’un cyclone en Martinique, mais le cyclone dévaste la Dominique en catégorie 5 et passe à 20 km des Saintes en Guadeloupe. Son déplacement en Mer des Caraïbes occasionne une forte houle d’Ouest.

2019 : Tempête tropicale DORIAN

Passage en orange cyclone – zone sud de la Martinique avec vents forts et fortes pluies.

En Martinique, d’importantes inondations furent signalées à cause des crues dues aux fortes pluies, endommageant des commerces, des routes et des habitations avec plus de 4000 foyers privés d’électricité.

2023 : tempête tropicale BRET

Il s’agit du système le plus précoce ayant traversé l’arc antillais. Issue d’une onde tropicale forte en sortie d’Afrique, le système s’est intensifié pour devenir une tempête tropicale 2000 kilomètres à l’est des Antilles. BRET a conservé une trajectoire globalement orientée vers l’ouest et a menacé directement la Martinique lors de son approche de l’arc, alors que le système était une tempête tropicale forte avec des vents moyens maximums de 110 km/h, ce qui a valu à ce département de déclencher la vigilance rouge cyclone. Peu avant son passage sur l’arc, BRET a bifurqué vers le sud-ouest pour finalement passer sur le nord de l’île de Saint Vincent. Les effets les plus importants n’ont donc pas concerné la Martinique, mais des rafales proches de 100 km/h sur le sud ont été mesurées, et jusqu’à 140 km/h sur le relief. L’état de la mer s’est également fortement dégradé, et des vagues de 5 à 6 mètres en hauteur moyenne, jusqu’à 10 mètres en hauteur maximale ont été enregistrées par le houlographe de Sainte Lucie.

2024 : Cyclone BERYL

Catégorie 4

L’œil de Beryl a touché l’île de Carriacou et en une demi-heure et l’a rasée, selon le Premier ministre grenadien. Petite Martinique, l’île voisine de Carriacou, n’avait pas d’électricité et les communications étaient limitées avec la destruction de nombreux toits et des dommages à totalité des bâtiments.

À Union, plus de 90 % des bâtiments ont été détruits.

Le reste des Grenadines et la Grenade ont subi des vents violents, de la pluie abondante et une importante onde de tempête. Environ 90 % des maisons de Canouan et Mayreau ont été gravement endommagées ou détruites. Petit-Saint-Vincent a également subi des dégâts catastrophiques.
À Saint-Vincent des rafales de 230 km/h ont été signalés, les dommages structurels, en particulier les dommages aux toits, étaient fréquents. Les coupures d’électricité affectent 95 % des clients et les télécommunications étaient endommagées. De nombreux bateaux sur le chantier naval de Carriacou sont endommagés.
Au moins 3 personnes ont été tuées sur Carriacou, 3 autres sur l’île voisine de la Grenade. Beryl a aussi fait au moins 6 morts à Saint-Vincent-et-les-Grenadines. L’Organisation mondiale de la santé a signalé que 1 032 personnes avaient dû être évacuées à Saint-Vincent-et-les Grenadines et 2 500 à la Grenade.