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Aléa sismique régional

Aléa sismique local

Effets induits et impacts

Un même séisme sera ressenti avec des intensités différentes selon la distance par rapport à l’épicentre et selon les caractéristiques du terrain (effets de site).

L’aléa est une des composantes principales de l’évaluation du risque sismique. Il exprime la possibilité d’une zone à être exposée à un niveau de secousses donné.

Les effets d’un séisme à un endroit dépendent à la fois de processus géologiques à grande échelle et de spécificités locales (relief, configuration et nature du sol, sensibilité aux phénomènes induits).

L’aléa est donc usuellement découpé en une composante régionale et une spécificité locale.

Alea sismique régional
 

C’est la probabilité pour une zone de subir des secousses sismiques d’une intensité et d’un niveau d’accélération donnés (secousses non modifiées par les conditions locales).
La connaissance de cet aléa régional se base sur l’analyse de la sismicité historique et de la sismicité instrumentale (BCSF-RéNass) et l’identification des failles actives afin d’évaluer leur potentiel sismogénique en termes de magnitude, de profondeur et potentielle récurrence.
En se basant sur ces données, ce travail aboutit à la définition d’un zonage sismotectonique découpant la région considérée en différentes zones.

Aléa sismique local
 

L’aléa local permet de prendre en compte les conditions géologiques et topographiques locales pouvant avoir un impact sur la vibration sismique. Ces impacts peuvent se manifester par deux types d’effets locaux.

Les effets directs

  • Les effets de site : Amplification ou atténuation du mouvement du sol en surface, causée par les caractéristiques locales du site : topographie, géologie, etc.
  • La rupture en surface de la faille pouvant engendrer une modification du paysage (effet très anecdotique)

Les effets induits

  • Évènement survenant comme une conséquence des secousses. Le séisme ne joue qu’un rôle déclencheur (glissement, éboulement, effondrement de terrains, etc.) ou il est déterminant dans leur genèse (liquéfaction des sols, tsunamis, etc.).

La connaissance de cet aléa local permet de localiser chacun des effets possibles du séisme et ainsi aboutir à un micro-zonage sismique. Celui-ci délimite les zones dans lesquelles des amplifications du mouvement du sol sont susceptibles d’être provoquées et permet d’aider à l’aménagement du territoire.

Effets induits et impacts
 

Arrivée du tsunami du 26 décembre 2004 à Ao Nang, en Thaïlande.

Tsunamis

Un tsunami est créé lorsqu’une grande masse d’eau est déplacée. Cela peut être le cas lors d’un séisme assez puissant.
Il en résulte un phénomène alternatif de montée et baisse rapide du niveau de la mer. À peine perceptibles en haute mer, où l’océan est très profond, ces vagues deviennent très hautes lorsqu’elles parviennent sur le littoral où la profondeur de l’eau est faible. Celles-ci sont dévastatrices lorsqu’elles arrivent sur un littoral urbanisé.
La plus importante caractéristique d’un tsunami est sa capacité à se propager à travers un océan entier. Des côtes situées à des milliers de kilomètres de l’épicentre peuvent être frappées.

Chute de blocs dans les îles des Saintes (BRGM)

Mouvement de terrain

À terre, les vibrations des séismes peuvent modifier les conditions de l’équilibre géotechnique et ainsi déstabiliser des terrains gorgés d’eau ou des blocs rocheux instables dans les pentes. C’est pourquoi les séismes importants sont souvent accompagnés de glissements de terrain ou de chutes de blocs rocheux.

Liquéfaction Morne Calebasse (Source, mairie de Fort-de-France)

Liquéfaction du sol

Certains sols de plaine gorgés d’eau peuvent se comporter quasiment comme un liquide pendant le séisme et perdre toute portance (principe des sables mouvants) : on parle de « liquéfaction » du sol. Les habitations ou les ouvrages mal conçus et installés sur ces sols peuvent donc être déséquilibrés et se tasser ou basculer.

Liquéfaction Morne Calebasse (Source, mairie de Fort-de-France)

Impacts sur les bâtiments

Lors de séismes puissants touchant des zones habitées, on déplore souvent des dégâts aux constructions.
Le mouvement du sol provoqué par le séisme fait bouger les fondations des constructions, qui se mettent à vibrer à leur tour. Or, sous l’effet de l’inertie, les déformations de la structure génèrent des forces importantes dans les éléments de construction (murs, planchers, poteaux, poutres, …).
Si les bâtiments sont généralement conçus pour bien résister aux effets de la gravité, ces contraintes sismiques peuvent déstabiliser la structure et dépasser la résistance des éléments.
Tous ces phénomènes sont à l’origine de dégâts, qui vont de l’ouverture de fissures, à l’effondrement partiel ou total.

Lorsque les bâtiments sont conçus en tenant compte du risque sismique, des dispositions sont prises pour rendre le bâtiment résistant aux vibrations sismiques. Le sol de fondation est aussi examiné avec attention pour tenir compte des effets locaux. Les règles de constructions parasismiques permettent d’éviter l’effondrement des bâtiments pour les séismes susceptibles de se produire dans une région. Le retour d’expérience post-sismique, tant en France qu’à l’étranger, montre que l’adoption de dispositions parasismiques et le respect des règles de constructions est un des leviers les plus sûr pour réduire le risque.