Glissements :
Morne Calebasse (2011)
Suite aux fortes pluies d’avril 2011, un glissement de terrain s’est amorcé au quartier Morne Calebasse. Le
glissement concerne une surface de 3 ha, de 300 m de large sur 150 m de long et le volume en mouvement
est estimé à 200 000 m 3 .
Ce phénomène survient sur un versant densément habité d’une pente moyenne de l’ordre de 30°-35° et a
entrainé la fermeture de la route le 7 mai. Au total, 35 habitations auront été évacuées.
La nuit du 1er au 2 août 2011, la tempête tropicale Emily remobilise les terrains glissés de Morne Calebasse
et génère une importante coulée de boue conduisant à l’évacuation
La Médaille (1916, 1958, 1993, 2002)
Le glissement de terrain se situe sur le versant est du Morne Balthazar, dans le quartier de la Médaille. Le
glissement est traversé par la route nationale RN3 (route de la Trace) et met en mouvement 260 000 m3 de
terrain sur plus de 8 ha, depuis la route vers l’aval côté est.
Concernant la reprise récente du glissement, la phase paroxysmale a eu lieu en octobre 1916. Le glissement
s’est déclenché brutalement, dans l’axe de la Source, en emportant l’ancien village de la Médaille faisant 5
victimes (cf. plaque commémorative sur site, Humbert (1986). D’autres mouvements brutaux ont été observés
ensuite, notamment en 1958, 1966, 1993 (Cindy), conduisant au déplacement du tracé de la route nationale,
plus en aval. Ce mouvement fait l’objet d’un dispositif de suivi géré par le Conseil Régional.
L’éboulement survenu en 2002 a concerné des terrains surplombant la route et sont indépendants du glissement principal. Cette partie est désormais protégée par des grillages de protection et des écrans pares-
blocs.
Coulées :
Morne Calebasse (2011)
La nuit du 1er au 2 août 2011, la tempête tropicale Emily remobilise les terrains glissés de Morne Calebasse
et génère une importante coulée de boue conduisant à l’évacuation de maisons en pleine nuit mais ne faisant
aucune victime (cf. Illustration 8). Une maison est détruite par la coulée, plusieurs véhicules sont emportés.
55 habitations supplémentaires sont frappées d’interdiction d’habiter. Un établissement recevant du public
supplémentaire (MGEN) est contrait à une fermeture administrative.