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Les écoulements pyroclastiques

Les retombées de cendres

Les coulées de lave

Les dômes de lave

Les émanations de gaz

Lave volcanique

Les tsunamis

Les volcanologues dénombrent aujourd’hui plusieurs grandes familles d’aléas volcaniques.
La spécificité de chaque volcan, influencée par son type, son histoire éruptive, sa structure géologique et son emplacement, détermine la nature et l’intensité des aléas qu’il peut engendrer et ce, à un moment donné de sa vie.
En effet, le mode d’éruption d’un volcan peut évoluer au cours de son existence. Ainsi, un volcan comme la Montagne Pelée a donné lieu à des phases dites effusives dans sa première phase d’existence pour évoluer vers des éruptions dites explosives dans sa phase d’activité récente.

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Les écoulements pyroclastiques anciennement appelées nuées ardentes

Ce sont des phénomènes d’avalanche composée d’un mélange de gaz, de blocs et de cendres. Elles peuvent se déplacer le long des flancs du volcan ou se canaliser dans une vallée (comme lors des éruptions de 1902-1905 et 1929-1932). Leur vitesse est très variable (80 km/h à plus de 600 km/h) en fonction de leur composition.
Ainsi, une nuée ardente générée au sommet mettra moins de 4 minutes pour atteindre la côte.

Ces écoulements sont capables de franchir de hauts reliefs (crêtes, collines, etc.) et d’éroder et d’incorporer les terrains sur lesquels elles se déplacent, se renforçant ainsi au cours de leur mise en place.
Ces phénomènes très complexes peuvent se former au cours de différents types d’éruptions, que l’on peut regrouper autour de trois grands mécanismes :

  • La survenue d’une explosion violente, parfois dirigée latéralement ;
  • L’effondrement d’un panache volcanique sur lui-même ;
  • La déstabilisation gravitaire d’un dôme de lave en croissance .
Les retombées de cendres (et de bombes volcaniques)

Les panaches volcaniques peuvent éjecter de manière verticale, une variété de particules volcaniques de toute taille (blocs, cendres etc…). Ceux-ci sont capables d’atteindre des altitudes considérables (> 40km).

Le comportement de ces particules volcaniques varie en fonction de leurs tailles respectives :

  • Les bombes volcaniques sont les plus grossières et retombent tout autour du volcan.
  • Les retombées de cendres et de lapillis, de taille intermédiaire à fine, sont transportées latéralement par les vents avant de retomber au sol par gravité et/ou sous l’effet des précipitations. Les particules volcaniques peuvent voyager dans l’atmosphère sur des centaines voire des milliers de kilomètres avant de se déposer
  • Les particules les plus fines et les aérosols volcaniques injectés en haute atmosphère par des éruptions violentes peuvent rester en suspension pendant des années, impactant potentiellement le climat (refroidissement) en réfléchissant une partie du rayonnement solaire.
Des coulées de lave (volcanisme effusif)

Les coulées de lave sont un phénomène caractéristique des volcans effusifs qui se caractérise par la libération de lave fluide qui s’écoule de manière relativement lente sur les flancs du volcan. Ce type de lave, généralement basaltique, possède une faible viscosité, ce qui lui permet de parcourir de longues distances avant de se solidifier.
Les coulées de lave peuvent varier considérablement en taille et en vitesse, dépendant de la quantité de lave émise, de la pente du volcan, et de la température initiale de la lave.

En comparaison, les volcans explosifs, tels que la Montagne Pelée en Martinique, émettent des magmas beaucoup plus visqueux et riches en gaz. Ces caractéristiques entravent la sortie du magma et peuvent produire un dôme de lave. Cela conduit à l’accumulation de pression jusqu’à ce que le volcan explose, projetant des cendres, des pierres ponces, des bombes volcaniques et générant des coulées pyroclastiques, plutôt que de produire des coulées de lave fluides et longues.

Les dômes de lave

Lorsque la lave est visqueuse, elle s’accumule au point de sortie sur plusieurs dizaines à centaines de mètres d’épaisseur pour former un dôme de lave pouvant atteindre des températures de 1 000 °C.
Au fur et à mesure de sa croissance, le dôme devient particulièrement instable et finit par s’effondrer sous l’effet de son propre poids.
Ce dôme peut également engendrer l’obstruction du conduit magmatique, entraînant une pressurisation du système pouvant conduire à des explosions violentes détruisant toute ou une partie du dôme, et ce de manière répétée dans une éruption.
Ces effondrements peuvent former des écoulements pyroclastiques.

Les émanations de gaz

Le dégazage est une manifestation importante de l’activité volcanique que ce soit lors d’éruptions (où le gaz est alors le moteur du phénomène) ou lors de période de repos (où les gaz s’échappent alors de façon localisée via des réseaux de fissures, ainsi que de façon plus diffuse au travers du sol). Ces émanations sont notamment repérées par des fumerolles ou des émanations au niveau des sources hydrothermales.

Laves volcaniques (lahars)

A la différence des laves torrentielles (en dehors d’une phase d’activité volcanique) les laves volcaniques ont lieu lors d’une éruption. Les lahars de la Rivière du Prêcheur par exemple seront classés en tant laves torrentielles liées à un massif volcanique.
En effet, ces événements au Prêcheur ne sont pas liés à une activité éruptive de la Montagne Pelée mais à l’érosion de terrains volcaniques anciens à l’intérieur desquels circulent des eaux souterraines.

On différenciera donc bien :
– lave volcanique : coulées de boues et débris volcaniques pendant une activité éruptive
– lave torrentielle : phénomène de crue particulier, qui consiste en la propagation d’un volume considérable de boues denses charriant des blocs

Ce phénomène, particulièrement destructeur, se déplace à des vitesses de l’ordre de 20 à 100 km/h sur de très grandes distances et peut emporter des habitations ou des ponts sur son passage.

Les tsunamis (volcanique)

Les tsunamis sont des trains d’ondes se déplaçant dans l’eau (mer, lac, etc.), parfois sur des milliers de kilomètres, et qui forment à l’approche de la côte des vagues pouvant atteindre des dizaines de mètres de hauteur, capables de se propager loin dans les terres.

Lors d’une éruption, des glissements de terrain ou des effondrements de flancs, aériens ou sous-marin, voire des lahars, peuvent générer un tsunami.