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Les inondations pluviales par ruissellement

Les Iinondations par submersion marine

Les inondations par débordement

Les inondations pluviales par ruissellement

L’inondation par ruissellement se produit lorsque les eaux de pluie ne peuvent pas ou plus s’infiltrer dans le sol.
C’est-à-dire qu’elle se traduit par un écoulement d’eau important et une stagnation en dehors :

  • du réseau hydrographique, c’est-à-dire dans des zones habituellement sèches ou dans des cours d’eau intermittents ;
  • du réseau d’évacuation des eaux pluviales

A l’origine de ce type d’inondation se trouve un évènement climatique important, par exemple une pluie de très forte intensité ou un cumul important de pluie sur plusieurs jours.

Cela traduit généralement un problème de saturation du réseau d’évacuation des eaux pluviales. Cela concerne essentiellement les zones urbaines ainsi que la plaine centrale du Lamentin et de Rivière Salée en Martinique.

Ce phénomène s’associe généralement à des débordements de cours d’eau.

Les inondations par submersion marine

Les inondations par submersion marine sont des inondations rapides et de courte durée (de quelques heures à quelques jours) de la zone côtière par la mer lors de conditions météorologiques et/ ou océaniques défavorables.
En Martinique, celles-ci peuvent être associées à la présence plus ou moins lointaine d’un cyclone. Les vagues de submersion sont alors produites soit par la marée de tempête, soit par la houle cyclonique.

 

Les submersions marines envahissent généralement les terrains situés en dessous du niveau des plus hautes mers mais peuvent aussi atteindre des terrains d’altitude supérieure si des projections d’eaux marines franchissent des ouvrages de protection et/ou la crête des cordons littoraux.

Outre l’action propre de l’océan, ces phénomènes peuvent provoquer le débordement des cours d’eau qui débouchent sur l’océan et intensifier les inondations déjà en cours.

Les inondations par débordement de cours d’eau

On parle d’inondation par débordement de cours d’eau lorsqu’un cours d’eau déborde et dépasse son lit habituel suite à une crue.

Le lit d’un cours d’eau

Le lit d’un cours d’eau comprend le fond du cours d’eau et ses berges.

On distingue deux types de zones :

Le lit mineur : Il est constitué par le lit ordinaire du cours d’eau, pour le débit d’étiage (plus bas niveau des eaux) ou pour les crues fréquentes (crues annuelles).

Le lit majeur : Le lit majeur comprend les zones basses situées de part et d’autre du lit mineur, sur une distance qui va de quelques mètres à plusieurs kilomètres. Sa limite est celle des crues exceptionnelles.

Les crues

Une crue correspond à une augmentation du débit du cours d’eau et donc une élévation de son niveau d’eau cependant celle-ci ne dépasse pas nécessairement les berges contrairement à une inondation.

Les inondations par débordement de cours d’eau découlent principalement de deux phénomènes :

Les crues rapides et torrentielles

Dans la partie nord de la Martinique, les débordements de cours d’eau ont, du fait du relief, un caractère avant tout torrentiel. Le transport solide est important du fait de l’érosion. L’arrachement de végétation le long des berges contribue à la formation d’embâcles, accroissant ainsi le risque d’inondation à l’amont mais aussi à l’aval en cas de rupture soudaine.

Les crues lentes de plaine

On observe également des inondations lentes de plaine au niveau des zones de faible pente ou après avoir quitté la zone de relief, les cours d’eau ralentissent.

La période de retour de crues

On associe souvent à la notion de crue la notion de période de retour (crue décennale, centennale, millennale, etc.) : plus cette période est grande, plus les débits et l’intensité sont importants.

On distingue par ordre croissant :

  • Les crues fréquentes, dont la période de retour est comprise entre un et deux ans ;
  • Les crues moyennes, dont la période de retour est comprise entre dix et vingt ans ;
  • Les crues exceptionnelles, dont la période de retour est de l’ordre de cent ans et occupe l’intégralité du lit majeur.

L’aléa de référence servant de base à l’élaboration des documents réglementaires correspond à l’événement centennal ou au plus fort événement connu, s’il présente une fréquence supérieure à cent ans.