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Qu’est-ce qu’un cyclone ?

Les origines des cyclones

Les cyclones dans les Caraïbes

Qu’est-ce qu’un cyclone ?

Cyclone, du mot grec kuklos (signifie cercle, rond) est une perturbation atmosphérique se formant dans des conditions très particulières au-dessus des mers et océans principalement tropicales. C’est un phénomène tourbillonnaire caractérisé par une masse nuageuse moyenne de 500 km de diamètre, pouvant dépasser exceptionnellement 1 000 km et s’accompagnant de pluies intenses et vents violents (>117 km/h).
Dans l’hémisphère Sud, le cyclone tourne dans le sens des aiguilles d’une montre et dans le sens contraire dans l’hémisphère Nord.

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L’œil : au centre du cyclone de diamètre inférieur à 50 km. À l’intérieur de celui-ci, les conditions sont relativement calmes: précipitations nulles, vent faible, ciel clair. La pression y est très basse, et atteint son minimum;

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Le mur de l’œil : énorme masse nuageuse, de 20 à 50 km de largeur. La violence des conditions météorologiques est maximale (vents forts, pluies diluviennes,…) ;

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Périphérie : une masse nuageuse dense de fortes pluies, d’un diamètre de 500 km, organisée en bandes spiralées qui convergent vers le centre.

Les systèmes cycloniques sont couramment classés en 3 catégories, en fonction de la force des vents. On y retrouve les :

  • Dépressions tropicales,
  • Tempêtes tropicale (à ce stade, le système cyclonique reçoit un prénom),
  • Cyclones tropicaux

 

Au stade de cyclones, ceux-ci sont classés selon l’échelle de Saffir-Simpson en 5 catégories, en fonction des vents maximaux :
Si le vent est inférieur à 63 km/h, c’est une dépression tropicale,
Si le vent est compris entre 63 km/h et 117 km/h, c’est une tempête tropicale (à ce stade, le système cyclonique reçoit un prénom),
Si le vent dépasse 117 km/h, c’est un cyclone tropical.

 

Comment différencier cyclone, ouragan et typhon ?
Différentes dénominations sont données aux cyclones selon le bassin cyclonique où ils sévissent :

  • dans l’océan Indien et au Pacifique sud, le terme de cyclone (ou cyclone tropical) est utilisé ;
  • en Atlantique nord et dans le Pacifique nord-est, on parle en revanche d’ouragan
  • dans le Pacifique nord-ouest, on emploie le terme typhon.

Les termes de typhon, cyclone et ouragan recouvrent ainsi une seule et même réalité météorologique : un phénomène tourbillonnaire des régions tropicales accompagné de vents dont la vitesse est supérieure ou égale à 64 nœuds, c’est-à-dire 119 km/h

Les origines des cyclones

Pour qu’un cyclone se développe, les conditions atmosphériques et océaniques doivent y être favorables.

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Tout d’abord, il ne se crée pas à partir de rien. Il faut, à l’origine, qu’une zone perturbée pré-existe tel qu’un amas nuageux, une ligne de grains ou encore une onde tropicale

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Pour qu’un cyclone se forme et se maintienne, la température de l’océan doit être d’au moins 26°C sur les 60 premiers mètres. Cette température favorise l’évaporation de l’eau vers l’atmosphère, ce qui alimente la formation de nuages.
Si l’eau est trop froide, le cyclone ne peut pas se former ou s’affaiblit jusqu’à perdre ses caractéristiques cycloniques tropicales.

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Pour qu’un cyclone se renforce, les vents autour du système doivent être homogènes de la surface jusqu’au sommet à environ 12 à 15 km d’altitude, avec une direction et une force similaires. Si cette condition n’est pas remplie, l’énergie du cyclone se disperse, et le système risque de se désorganiser, on parle de « cisaillement ».

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Une fois les premières conditions réunies, les nuages se développent et un courant ascendant se forme, entraînant une baisse de pression près de la surface de la mer et une hausse de pression en altitude. Cela crée une dépression de surface qui ne peut se creuser que si l’air ascendant peut s’échapper en altitude, un phénomène appelé « divergence de haute altitude ».

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Pour qu’un cyclone puisse se former, il est essentiel qu’il ne soit pas trop proche de l’équateur. La force de Coriolis, qui dévie les objets en mouvement à droite dans l’hémisphère Nord, devient suffisante pour permettre la formation d’un tourbillon cyclonique à partir de 6-7° de latitude nord ou sud. Cette force est engendrée par la rotation de la terre sur elle-même et c’est elle qui déclenche en partie le mouvement tourbillonnaire d’un cyclone.

Toutes ces conditions sont donc nécessaires à la formation et au développement d’un cyclone tropical. Si l’une au moins de ces conditions n’est pas remplie, le cyclone ne peut se former. Si un cyclone était formé et qu’une de ces conditions disparaît, il s’affaiblira et pourra se désagréger au bout de quelques heures.

Les cyclones des Caraïbes

Les cyclones qui menacent les Petites Antilles naissent quasiment tous à partir d’ondes tropicales, perturbations venant du continent Africain entre juin et novembre et se déplacent donc, sauf cas exceptionnel, d’Est en Ouest, à une vitesse de l’ordre de 20 à 40 km/h. Le pic de la menace (70% des cyclones nommés observés) se situe entre début août et début octobre.

Toutes les communes de l’île sont susceptibles d’être affectées par les effets dévastateurs des vents et des pluies sur le bâti, les infrastructures, les cultures et l’environnement.
La proximité de relief et de zones pentues peut accentuer le risque par rapport aux fortes pluies et peut aussi contribuer à renforcer le vent dont la variabilité spatiale est parfois très importante.
Pour les communes littorales s’ajoute le risque de houle cyclonique et de marée de tempête qui peuvent créer des surcotes engendrant des submersions marines.