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Les PPRN en Martinique

Dispositifs de surveillance

Technique de prévention et protection

Les plans de prévention des risques naturels

En Martinique, la gestion des risques naturels repose sur les Plans de Prévention des Risques Naturels (PPRN), qui délimitent les zones où la construction est réglementée en fonction des niveaux d’aléas identifiés. Ces plans jouent un rôle crucial dans la réduction de la vulnérabilité des habitations et des infrastructures, en orientant l’aménagement du territoire de manière à préserver la sécurité des personnes et des biens. Les autorisations de construire dans ces zones exigent une étude de risques approfondie, réalisée par des experts, afin d’évaluer les dangers spécifiques et de recommander des mesures de protection adaptées.

Pour aider les résidents, les promoteurs immobiliers, et les décideurs, la Martinique met à disposition une cartographie interactive des aléas via le site PPR972

Dispositif de surveillance

Lorsque les mouvements de terrain déclarés présentent un risque important pour la population, des mesures de surveillance peuvent être mises en œuvre.
Ces mesures permettent de contrôler l’évolution du phénomène et son éventuelle aggravation.
Néanmoins, l’interprétation des signes précurseurs sur la stabilité générale du site surveillé nécessite l’intervention d’experts confirmés et il n’est pas toujours possible d’évacuer préventivement les populations.

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– inclinomètres : instruments utilisés en forage pour déterminer la profondeur de la surface de rupture permettant, en répétant les mesures, d’apprécier la vitesse la direction et l’ampleur du glissement de terrain. 

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– piézomètre : instrument qui mesure le niveau des eaux souterraines (soit de la nappe phréatique).

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– pluviomètre : instrument qui permet de mesurer la quantité de précipitations tombée à un endroit précis au cours d’une période donnée.

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– fissuromètres : Outil de mesure permettant de mesurer le déplacement relatif entre les deux parties d’une fissure

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– suivi topographique aérien : Technique de levé qui permet de suivre les déformations de surface à l’aide de photographies aériennes ou de mesure Lidar prise à l’aide de moyen aérien (hélicoptère, drone, ..) .

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– suivi topographique GPS : Le GPS est utilisé pour le suivi de déformations lentes. Des récepteurs GPS sont placés à des points de contrôle et enregistrés leur position, ponctuellement ou de manière continue permettant de mesurer tout mouvementen surface .

Les lahars de la rivière du prêcheur

La surveillance des lahars de la rivière du prêcheur est assurée par un dispositif d’alerte géré par l’OVSM. La station de surveillance est installée dans le lit de la rivière, à plusieurs km de la falaise Samperre ; elle comprend 5 capteurs de mouvement d’eau suspendus, à différentes hauteurs, par un câble au-dessus de la rivière. Ce dispositif est complété par un réseau de trois géophones dont les signaux sont envoyés par radio en temps réel à l’OVSM. Les géophones enregistrent les bruits induits par le déplacement de blocs de pierre dans la rivière.
L’alerte est reçue par une station de réception implantée au bourg du Prêcheur qui entraîne le déclenchement de la sirène. La transmission de l’information vers l’observatoire volcanologique et sismologique de la Martinique (OVSM) se fait par voie radioélectrique.

Technique de prévention et protection
Glissement de terrain

Il existe diverses techniques de protection dont les suivantes que vous avez pu remarquer dans le paysage ou lors de la construction d’un bâti :

Drainage

Confortement

Terrassements

Inclusions rigides

D’un glissement déclaré ou d’une zone à glissements potentiels dépendra l’utilisation d’une technique ou d’une autre. Certains glissements sont tellement importants qu’il n’est pas réaliste d’envisager arrêter le mouvement. A l’inverse, les techniques de drainage ont l’avantage de permettre dans tous les cas de réduire la vitesse de déplacement.

Pour un glissement d’ampleur limitée, les techniques de confortement permettent d’arrêter le mouvement. Ces techniques restent délicates et nécessitent d’être confiés à des bureaux d’études compétents pour être adaptés à la nature des sols et aux circulations d’eau.

La prévention la plus simple (donc la moins onéreuse) consiste à maîtriser tous les rejets d’eau (eaux usées, eaux pluviales, eaux de drainage) et à éviter tout terrassement susceptible de déstabiliser le terrain.

Érosions des berges

Plusieurs types de techniques de prévention peuvent être employées :

Techniques minérales

Les techniques minérales, dites d’enrochement qui reposent sur le confortement mécanique des berges (enrochement, gabions, …)

Techniques végétales

Les techniques dites de génie végétal (technique douce) qui reposent sur l’utilisation de couverture végétale pour renforcer la tenue de la berge.

Des curages ponctuels et localisés

Afin de rétablir le cours d’eau dans sa largeur et sa profondeur naturelles (« profil d’équilibre »). Cette technique doit éviter à tout prix un surcreusement, un recalibrage du lit ou une modification des courants qui pourraient déstabiliser un autre tronçon

 

L’entretien de la rivière

Enlèvement des embâcles, retrait des débris, entretien de la végétation présente pour rétablir l’écoulement naturel et éviter les zones d’accumulation de contraintes

Chutes de blocs et éboulements

La protection active vise à empêcher les blocs et écailles de se détacher.
Pour les amarrer, des câbles ou des nappes de filets métalliques peuvent être utilisés.

Amarrage et Clouage du Rocher

Le clouage des parois permet de limiter le départ d’éléments rocheux, par des ancrages reprenant une partie des efforts de cisaillement et de traction, ou des tirants qui introduisent un effort de compression sur le massif rocheux.

Confortement des parois

Le confortement des parois par massif bétonné ou par béton projeté s’oppose également au décrochement de blocs. Ce type de confortement est efficace vis-à-vis d’une taille de blocs redouté. Ainsi un massif par béton prohjeté permet d’éviter la chute de petit bloc et l’érosion généralisé, mais n’empêche pas l’occurrence d’éboulement.

Protection par un Merlon

La protection passive consiste à empêcher que les matériaux n’atteignent les enjeux sans éviter que les blocs ne se détachent.
Il peut s’agir d’interposer un « écran » entre le massif rocheux et les enjeux, d’installer un merlon ou d’une digue pare-blocs, d’une levée de terre avec un parement amont proche de la verticale, conçu pour reprendre l’énergie des blocs. Ce type de protection nécessite suffisamment d’espace entre la paroi et les enjeux à protéger.

Filets Pare-blocs et Purge des Parois

L’utilisation de filets pare-blocs sur la paroi ou en pied permet d’éviter la propagation des blocs jusqu’aux enjeux en les capturant. Les dispositifs de ce type les plus performants sont des filets des systèmes dynamiques de fixation à ressort et de boucles de freinage qui arrêtent les blocs et dissipent leur énergie.

Retrait gonflement

Il existe tout d’abord des mesures constructives (fondations profondes, rigidification de la structure par chaînage) qui limitent les dommages sur les bâtiments. La maîtrise des rejets d’eau dans le sol (eaux pluviales et eaux usées) réduit également les variations et les concentrations d’eau et donc l’intensité du phénomène. Le contrôle de la végétation arborescente permet lui aussi de diminuer les risques. Le simple respect des règles de l’art en construction suffit la plupart du temps à éviter les dommages. Des mesures simples, telles que l’étanchéification des pourtours des maisons ou la destruction d’arbres trop proches des habitations en zone sensible, peuvent être mises en œuvre.

Coulées

La maitrise du risque de coulée est souvent délicate pour un particulier car dépendante de condition sur des terrains situés en amont dont le particulier n’a pas la responsabilité. La gestion des eaux est le principal levier pour réduire ces risques de coulées. Ce point est souvent améliorable par le gestionnaire des eaux de la route ou des eaux pluviales. Dans le cas des coulées boueuses, la végétalisation des versants permet de réduire la quantité de matériaux mobilisables, et donc l’intensité du phénomène.