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Guide : Vulnérabilité des ouvrages
Guide : Diagnostiquer et réduire sa vulnérabilité
Kit d’urgence
En cas d’évènement majeur, les consignes des autorités peuvent être de quitter immédiatement votre domicile, ou de rester chez vous jusqu’à l’arrivée des secours. Dans les deux cas, il est recommandé d’avoir préparé un sac contenant de quoi vivre pendant 3 jours en autonomie.
Voici la liste des objets et équipements essentiels à mettre dans ce kit d’urgence, qui doit rester facilement accessible. Constituez-le sans attendre et vérifier régulièrement son contenu, c’est important.
De plus, chaque kit est unique n’hésitez pas à rajouter d’autres éléments qui vous sont nécessaires !
INONDATION :
Prévoyez des moyens d’éclairage et une réserve d’eau potable supplémentaire au niveau de votre zone refuge
Où s’informer ?
• Site internet de la DEAL https://www.martinique.developpement-durable.gouv.fr/r
• Mairie
• Centre de secours des sapeurs-pompiers.
• Site WEB de Météo-France (www.meteo.gp) et médias principaux ;
• Site internet de la préfecture (http://www.martinique.pref.gouv.fr);
• La page Facebook de la Préfecture https://www.facebook.com/prefet.martinique
• Services de l’ARS (ars-martinique-secretariat-direction@ars.sante.fr) ;
• Brigade de la Gendarmerie Nationale ;
• Commissariat de la Police Nationale.
Avant
Que faire avant l’inondation ?
Pendant
Que faire pendant l’inondation ?
Après
Que faire après l’inondation ?
Bonnes Pratiques
Comment sécuriser mon bâti ?
Pour plus d’informations sur la réduction de la vulnérabilité de votre habitation, vous pouvez retrouver les différents guides ci-après (Lien guide CEPRI)
Pourquoi et comment entretenir mon cours d’eau ?
Le débordement d’une rivière en crue est un phénomène naturel qui peut avoir des conséquences économiques et humaines négatives lorsque celle-ci se transforme en inondation et que le lit majeur a été occupé par l’homme. Dans ces secteurs anthropisés, il peut être opportun de réguler le transport solide et de lutter contre la formation d’embâcles pour éviter d’aggraver les inondations. Par ailleurs, cet entretien permet de lutter contre l’érosion en évitant la perte d’une partie de terrain et participe au maintien du bon état écologique du cours d’eau.
Cours d’eau domaniaux
En Martinique, les rivières permanentes ou quasi-permanentes relèvent du domaine public fluvial de l’État. Sur ces cours d’eau domaniaux, l’État assure l’entretien du lit mineur uniquement c’est-à-dire jusqu’à la limite des eaux coulant à pleins bords avant débordement.
L’État n’a donc pas l’obligation d’entretenir les berges et les rives, mais proscrit les plantations arbustives pour d’une part libérer la servitude de marche-pieds et d’autre part limiter les risques de formation d’embâcles.
Obligations du riverain :
- Le propriétaire riverain à l’obligation d’entretenir sa rive (entretien léger, coupe de petits arbres, élagage, enlèvement de petits embâcles dans la rivière…)
- Servitude de marchepied : les propriétaires riverains d’un cours d’eau ne peuvent délimiter leur terrain (haies, clôtures…) qu’à une distance supérieur à 3,25 mètres de la berge. Ce passage longeant chaque rive, n’a pas obligation d’être entretenu par le propriétaire riverain ou gestionnaire du domaine.
- Cependant il doit rester accessible pour permettre l’entretien de la rivière.
Cours d’eau non domaniaux
Les ravines et autres écoulements temporaires sont non domaniaux. Ils appartiennent aux riverains directs jusqu’au milieu du lit (et non l’eau qui est une ressource vitale et universelle qui appartient à tous).
Obligations du riverain :
- Le propriétaire riverain est tenu à un entretien régulier de la ravine (enlèvement des embâcles, recépage de la végétation des rives etc…)
- Il appartient au propriétaire de réaliser tous travaux de confortement ou de restauration de berges (érosion, absence de ripisylve…). Certains organismes peuvent être consultés pour leur expertise (DEAL, ONF, CBNMq etc…)
- Le propriétaire doit contribuer au bon maintien du bon état écologique de l’écoulement par des actions préventives (pas de rejets d’eaux usées ou de déchets divers) et curatives (ramassage et alerte des services en cas de pollution)
Pour pallier l’entretien défaillant (impossibilité pour le riverain de faire l’entretien) de certaines ravines, une collectivité territoriale peut se substituer aux riverains dans le cadre d’une Déclaration d’Intérêt Général (DIG), définie par arrêté préfectoral ou en cas d’urgence.
Conseil d’entretien
Embâcle mobile à enlever
Enlèvement des embâcles qui peuvent :
- Bloquer l’écoulement des eaux
- de partir avec le courant et de causer des dégâts (notamment si votre parcelle est située à proximité d’un pont), s’ils risquent de causer des débordements préjudiciables aux biens ou aux personnes
Embâcle fixe à préserver
Certains petits embâcles créent des zones propices aux organismes aquatiques (Zone de cache). Leurs retraits ne sont donc pas systématiques en fonction des cas.
Végétation
- Alterner les pentes douces et les berges abruptes
- Alternez les strates arborées et arbustives afin de limiter l’érosion par le biais racinaire
- Retirer ou faucarder la végétation arbustive dans le lit du cours d’eau, les branches, bois flottés ou tout autre déchet. En s’accumulant ils créent des barrages et freinent l’écoulement des eaux
Elagage
- Elaguer les branches gênantes et menaçant de tomber
- Abattez uniquement les arbres qui présentent des signes d’instabilité ou qui risquent de tomber dans le cours d’eau et bloquer l’écoulement.
- Alterner l’intensité de l’élagage afin de diversifier les zones d’ombres et de lumières, évitez les coupes à blanc
L’entretien ne consiste donc ni à fixer le lit de la rivière pour l’empêcher de divaguer, ni à recalibrer ou endiguer la rivière, ni à consolider les berges pour protéger un bien, ni même à rétablir la continuité écologique au niveau d’ouvrages en rivière. Ces opérations relèvent de l’aménagement et de la restauration des cours d’eau.